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Sans Amertume

by Sans Amertume

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1.
Rentre chez toi petit garçon ou il t'aggripera de son hameçon Sept coups de glas sonneront Et tu disparaîtras pour de bon Odeur de l'innocence Il a décelé ta menue présence Et à quelques lieues de sa tanière Petit galopin, tu entres dans la clairière Le soleil va se coucher dans quelques instants Et y faudrait que tu rentres chez tes parents ils avaient dit, avant le crépuscule Sinon, de la forêt sortiraient plein de crapules Cher enfant t'aurais dû écouter ce que t'ont dit tes parents tu dois te coucher avant sept heures parce que sinon y se pourrait que tu meures N'oublie pas que le bonhomme sept heures te veut énormément de douleur se nourrir de ta moelle, de tout ton être et qu'il ne reste que ta carcasse À l’entrée du village, il n’y est pas venu en vain Il avance de ses grands pas cet hideux vilain Équipé de son terrifiant pic à glace Il sait maintenant quoi faire de ta carcasse Le soleil va se coucher dans quelques instants et j'te dis, le village est long longtemps seul à courrir dans ces sombres rues âme qui vive, je ne vois plus Cher enfant t'aurais dû écouter ce que t'ont dit tes parents tu dois te coucher avant sept heures parce que sinon y se pourrait que tu meures N'oublie pas que le bonhomme sept heures te veut énormément de douleur se nourrir de ta moelle, de tout ton être et qu'il ne reste que ta carcasse Y'est peut-être pas encore rendu l'heure juste l'être est sorti de sous le perron camouflé et armé y'a sa grosse poche de jute et attend avec mépris le son des sept gonds Au bercail, il est arrivé sept heures moins trois, et va se coucher peut-être qu'il n'a pas encore soupé mais au moins il ne sera pas dévoré
2.
La Corriveau 06:38
Un commandement m'envahit Une idée noire me contrôle sans répit En moi, le mal s'accomplit Cette fois, il a conquis Ce martèlement incessant Me paralyse par son bruit erreintant Je suis captive de l'effroi Je dois obéir à cette voix Sous le joug de la servitude maritale Dix années de traitement aussi austère M’ont donné la soif d'à jamais me taire De mettre fin à son règne patriarcal Mon ombre furtive a assombri la nuit Un coulis de plomb bouillant dans l’oreille Fut assez pour consolider son sommeil Pour apaiser mes tourments maudits Aujourd’hui les habitants Se souviennent de moi et de mon histoire Ma cage hante toujours vos cauchemars Elle grince encore,bercée par le vent Ils ont vanté mon châtiment Pour donner une leçon aux Français Mes restes claustrés sont le reflet, L’épitaphe d’une pieuse rendue démente Mon second a corrompu ma dignité M’a souillée par phallocratie ignoble J’étais vulnérable contre sa force impassible Chaque battement donné m’avait mutilée J’ai agrippé la hache et je l’ai balancée Deux coups à la tête, une rage sans jugement, Ont fendu sa chair et ses os en deux temps Et on l’a trouvée comme je l’ai laissé Aujourd’hui les habitants Se souviennent de moi et de mon histoire Ma cage hante toujours vos cauchemars Elle grince encore (quand) bercée par le vent Ils ont vanté mon châtiment Pour donner une leçon aux Français Mes restes claustrés sont le reflet, L’épitaphe d’une pieuse rendue démente Solo : Jasmin Ducharme Quand le juge m’a condamnée À être pendue haut et court J’avais à peine trente ans (À travers les mille insultes) Devant une foule venue me voir Je suis passée la tête haute Quand est venu le moment J’ai vu dans la lugubre cour Charon venait me chercher Le plancher a cédé La foule s’est écriée La corde s’est vite tendue Mes vertèbres ont fendu Une douleur torride Me secouait dans le vide Les spasmes ont continué Après que l’air m’ait quitté Pendant quarante jours Dans une cage en acier Mon cadavre putréfié Infectait les alentours Pendant quarante siècles Scellée par le pentacle Mon âme en désespoir Rôdera tard le soir Solo : Trace Hogan-Bellavance
3.
Noir comme chez le loup Ils approchent Nous avons les armes et munitions Prêts à leur donner un accueil que n’importe quel anglais aurait mérité La nuit est tombée La tension a augmenté Au poste, tous les soldats Hommes combattant pour le pays Par la force & Pour la liberté Usure de la puissance Pour le maintien de notre terre Ne laissons pas tomber nos pères, nos pairs À l’aube, nous les avons aperçus Un instant nous les avons attendus Ils se sont tenus un moment à portée de vue Et nous les avons donc descendus Après tant de défaites Et toutes ces humiliations Nous nous sommes organisés Saint-Denis fût notre bataille Saint-Denis fût notre victoire Et à jamais elle ne sera oubliée Usure de la puissance Pour le maintien de notre terre Ne laissons pas tomber nos pères, nos pairs À l’aube, nous les avons aperçus Un instant nous les avons attendus Ils se sont tenus un moment à portée de vue Et nous les avons donc descendus Après tant de défaites Et toutes ces humiliations Nous nous sommes organisés Saint-Denis fût notre bataille Saint-Denis fût notre victoire Et à jamais elle ne sera oubliée À l’aube, nous les avons aperçus Un instant nous les avons attendus Ils se sont tenus un moment à portée de vue Et nous les avons donc descendus Les Anglais en ont tiré toute une leçon Ils ne nous sous-estimeront plus d’aucune façon
4.
Califourchon 03:55
Les penseurs de taverne sont décidés Vaut mieux écouter la partie de hockey Que de s’asseoir à gauche ou à droite Des personnes qui les exploitent Peuple de son gré ignorant Fier d’être si complaisant Sans aucune gêne se gavant De passe-temps Les ministres sont maintenant persuadés La voix du peuple n’a plus de présence Ils savent que tout ce que la patrie veut C’est du pain et des jeux Peuple de son gré ignorant Fier d’être si complaisant Sans aucune gêne se gavant De passe-temps L’opinion publique fonde le législatif La jurisprudence cimente l’exécutif Mais dans notre culture où règne l’insouciance La roue tourne en silence Les gens ne s’expriment pas Nos élus ne nous écoutent plus Nos cris doivent être entendus Pour une fois On achète des votes à la télévision Au lieu d’essayer de bâtir une nation On est les responsables de notre propre oppression Quand on refuse de passer à l’action Destruction ! Transition ! Construction ! Révolution !
5.
Plus jeune, je voulais bien faire Obligé par ce père Servir le tout puissant Malheur, j'ai renvoyé en avant ! J'ai sus la voie qu'il me restait Quitter cette satanée maison Après avoir reçu ce sermon Jamais je n'y retournerai En revenant chez les miens Je sentis un grand frisson En allant par le chemin Je m'endormis pour de bon Mais sans même le savoir, Seul je vivrai jusqu'à la fin; J'étais rendu au lugubre Purgatoire En attendant mon destin Je suis enfin arrivé Pour vous décimer Ceci est ma raison Vous n'aurez aucun Pardon Ne courrez pas au trot Vous ne pouvez rien contre mes crocs Ça va faire mal ! Car je suis brutal ... Destin il arriva Car la lumière du sang Enfin illumina Tout ce triste néant Ou bien je devenais aliéné mental Dans cette oubliette sans porte ni verrou Non, je quitte ce monde normal Rejoindre mes ancêtres et vivre comme un fou Je suis enfin arrivé Pour vous décimer Ceci est ma raison Vous n'aurez aucun Pardon Ne courrez pas au trot Vous ne pouvez rien contre mes crocs Ça va faire mal ! Car je suis brutal ... Solo : Jasmin Ducharme Solo : Étienne Ducharme C'est alors que je me suis engagé Dans la voie de la cruauté Réduisant les passants En une marre de sang Peu importe leur fortune Il me fallait un passe-temps Que ce soit homme, femme ou enfant L'immortalité est une essence sans amertume Je suis enfin arrivé Pour vous décimer Ceci est ma raison Vous n'aurez aucun Pardon Ne courrez pas au trot Vous ne pouvez rien contre mes crocs Ça va faire mal ! Car je suis brutal ...
6.
Descendant des terres du nord Unis pour leur destinée Ils sont maintenant regroupés pour vous Pour semer la mort Pour la gloire des conquérants, Il y aura du sang Par le pouvoir ils iront assombrir le temps Mourrir pour l'honneur, la gloire, le seigneur de la guerre En avançant dans l’intempérie Il faudra investir nos vies Ils auront raison de frémir Leur seule solution sera de périr Il est temps de désunir cette union de l’empire Engagés, déterminés, mettre fin à cette emprise En avançant dans l’intempérie Il faudra investir nos vies Ils auront raison de frémir Leur seule solution sera de périr Aujourd'hui c'est fini Aucune chance de survie Le régime a péri, les impurs sont punis, leur règne est détruit, on empile les corps les survivants sont rares, cœurs et trippes arrachés Le peuple éradiqué Noir je suis le sang des Chevaliers du St-Laurent Chacun y laissera sa peau pour le pouvoir Dans ces couloirs infernaux. l'Armée du peuple oublié Leur armée a tombé, carotides déchirées, pendus par les entrailles, Notre plan est sans faille, On empile les corps Les survivants sont rares, Cœurs et trippes annotés, Sous-race éradiquée Noir je suis le sang des Chevaliers du St-Laurent Chacun y laissera sa peau pour le pouvoir Dans ces couloirs infernaux. l'Armée du peuple oublié En avançant dans l’intempérie Il ont donc investi leurs vies Ils ont eu raison de périr Leur seule solution aura été de périr
7.
En avant Bessouat! Allons défendre notre clan À travers remous ils descendent Les Iroquois ne nous auront pas Crois moi! Refrain Cadieux a oublié une leçon de vie Y faut jamais se fier à autrui Il faut surpasses ses peurs snon on meurt! Sauf est le clan La fumée de nos fusils N'a pas appeuré l'ennemi Diable! Mon frère n'est plus Je ne peux te venger ni t'honorer la fuite, la seule issue. Dans les bois Je reste tapis Les iroquois Y veulent ma vie Et même si Bessouat A été scalpé Ça n'empêchera le retour de mes alliés Treize jours Pas de retour Fruits et racines C'est la famine De ma hantise je suis la prise mon seul baume cette tombe. Cadieux a oublié une leçon de vie Il ne faut se fier à autrui Il faut surpasser ses peurs Sinon on meurt !
8.
Môi j’ viens d’ l’Abitibi Môi j’ viens d’ la bittt à Tibi Môi je viens d’un pays Kié un arbre fôrt Môi j’ viens d’un pays Qui pôusse dans le Nôrd Dans ce pays qui était cômme un oeuf Le treize février mille neuf cent trente-neuf Je suis né à Val d’Ôr en Abitibi Dans ce pays qui est encôre tôuttt neuf J’ai cônnu Ernest Turcôtte Qui vivait entre de beaux bôis rônds Qui parlait aux arbres et aux taôns Qui chaque matin chaussait ses bôttes Pôur aller cômme ti-Jean Hébert Fendre la fôret avec ses nerfs Qui n’avait pas de chain saw Qui avait hache et bôxa Et des bras durs cômme la rôche Et des cuisses cômme des trôncs d’arbre Et du frônt touttt le tôur de la tête Et qui n’était pas si bête En mille neuf cent dix En Abitibi Dans môn pays Côlônisé Môi je viens de l’Abitibi Môi j’ viens d’ la bittt à Tibi Môi je viens d’un pays Qui est de lacs bien rares Môi je viens d’un pays Ôù le pôissôn mord Quand j’étais petit j’allais jôuer aux bôis Avec les épinettes et les bôuleaux J’aimais gazôuiller avec les ôiseaux Quand j’étais petit je suivais les ruisseaux Je jôuais de l’Harricana Sur la rivière Harmônica Je regardais passer les grôs chars Sur ma petite cenne qui venait en ôr Dans un banc de neige Je creusais maisôn Et dans la glace j’écrivais tôn nôm Et l’hiver à l’aréna ôn patinait tôuttt en tas L’été près du lac Blôuin ôn faisait semblant de rien ôn ramassait des bleuets Qu’ôn vendait pôur presque rien En mille neuf cent quelques En Abitibi Dans môn pays Côlônisé Môi je viens de l’Abitibi Môi j’ viens d’ la bittt à Tibi Môi je viens d’un pays Qui a un ventre en ôr Môi je viens d’un pays ôù il neige encôre Dans môn pays qu’ôn dit hôrs de la carte Môn ôncle Edmônd travaillait sôus la terre Mais il creusait dans l’ôr sa prôpre môrt Môn ôncle Edmônd nôus a mis sur la carte Dans mon pays qui a grandi Il paraît qu’aux tôuttt premiers temps ôn y gagnait beaucôup d’argent Il y a de l’ôr en barres qui dôrt ici Il y a même des pôignées de pôrte en ôr En cuivre en fer qui vônt de l’autre bôrd J’aimais jôuer dans la fanfare Pôur épater tôuttt les pétards Quand j’allais au Château-Inn Bôire et rire avec mes piastres Je revenais cômptant les astres Au petit matin près de la mine En mille neuf cent tôuttt En Abitibi Dans môn pays Côlônisé À libérer

credits

released June 23, 2015

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Sans Amertume Salaberry De Valleyfield, Québec

Sans Amertume : Nom. Synonyme de persévérance, de dévouement.
Basant ses textes principalement sur l'histoire canadienne française, le quatuor exerce sa passion en créant des chansons rapides et accrocheuses, extrèmement dans-ta-face, en francais.

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